chercheur, anthropologue, pédagogue

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(Français) Willy Bakeroot nous a quitté

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« Il avait gardé une âme d’enfant », me disait Edgard au sujet de Willy.

L’association tient à transmettre à ses membres la triste nouvelle du décès de Willy Bakeroot, à 90 ans, le 9 mars dernier. Ses obsèques auront lieu le mercredi 23 mars 2022 au Crématorium de Clamart à 10h.

Nous exprimons notre émotion et notre soutien moral à sa famille et à l’ensemble de ses proches ; il nous manque déjà beaucoup.

Depuis longtemps, Willy tissait des liens entre l’anthropologie de Marcel Jousse, la musicologie et la musicothérapie ; il avait aussi une passion étonnante pour les Saints du calendrier…

Willy avait écrit dans le courant de l’année dernière un article de relecture autobiographique intitulé « Bois d’œuvre » qui est paru dans la Lettre de Maredsous, où il avait été élève. Nous vous le rendons ici accessible, avec l’aimable autorisation de l’abbaye de Maredsous.

En lien :

Bon vent Willy !

Tes amis
Edgard, Rémy et Titus – l’Association Marcel Jousse

 

Le rythme verbo-musical en musicothérapie active : une question joussienne from Le Geste, le Verbe et le Souffle on Vimeo.

(Français) Une nouvelle histoire des origines du christianisme présentée au Vatican

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Pierre Perrier fait un retour, lors de la Rencontre 2021 de l’Association Marcel Jousse, suite à sa participation à un colloque exceptionnel du Comité Pontifical de Sciences Historiques, du 27 au 29 octobre.

L’enjeu du colloque était de présenter l’état des recherches et de discuter d’une possible remise en question de la vision historique établie depuis la fin du 19ème siècle, basée sur l’étude critique des textes en grecs des Évangiles.

Il en ressort des preuves probantes d’une vaste diffusion, par les apôtres, de l’enseignement de Jésus en araméen. Cette diffusion a été permise par des structures orales traditionnelles de composition et de mémorisation, issues de la culture mésopotamienne ; et aussi par le rôle majeur joué par la diaspora hébraïque dans des échanges commerciaux structurés à travers toute l’Eurasie, de Rome et de l’Espagne à la Chine.

« Enquête sur l’histoire des premiers siècles de l’Église »

Au vu de l’importance de cet événement, nous sommes heureux de partager publiquement la vidéo de cette conférence introductive.

 

Une bibliographie des recherches de Pierre Perrier sur les Évangiles

 

Un résumé de Pierre Perrier sur son intervention

L’enjeu du colloque était d’échanger sur la nécessité ou non d’une remise à jour de la manière dont on raconte l’histoire des débuts de l’Église. Avec 28 contributeurs, de l’Espagne à la Chine, cela couvrait non seulement ce qui eut lieu en Palestine et à Rome, mais plus largement toutes les missions des apôtres et de leurs premiers successeurs.
L’organisateur du Colloque ouvrait ainsi la place à des explications joussiennes sur la composante hébraïque et orale des prédications et de la constitution de l’Église. Les divergences d’interprétation sont fondées sur des positions méthodologiques :

  • soit du côté de l’exégèse et de recherches historiques travaillant à partir de documents écrits,
  • soit du côté des recherches intégrant les découvertes de Jousse sur le Style oral,
  • soit entre ces 2 positions, des approches comprenant l’anthropologie, l’archéologie et la culture.

Nous avons pu faire passer une vision eurasiatique d’échanges intensifs au premiers siècles portant la Bonne Nouvelle par la diaspora hébraïque et un peu de Jousse. On présentera donc cette place de Jousse, directe ou sous jacente dans ce colloque, et le point sur nos travaux bien accueillis mais aussi refusés en Occident seulement par plusieurs, et on essayera de comprendre pourquoi.

Le contenu de cette présentation est développé dans un ouvrage récemment publié :

Retour à la source, éditions du Jubilé

Sommaire de la vidéo :

– Le colloque au Vatican, la participation de Pierre Perrier en lien avec des recherches collectives qui prolongent celles de Jousse sur le style oral araméen.

– (8’10) : commentaires sur les thèmes abordés par les 28 intervenants. Élargissement du périmètre géographique concerné en dehors de l’Empire Romain, en lien avec un réseau commercial hébreu de l’Espagne à la Chine.

– (12’10) Des éléments (re)découverts entrent en contradiction de la version établie. Le rôle majeur de la diaspora hébraïque à Rome et en dehors. Chronologie du voyage de l’apôtre Thomas jusqu’en Inde et en Chine.

– (25’53) L’enjeu : démontrer que les textes des Évangiles portent la marque de structures de composition orales existant au Moyen Orient ; face au consensus occidental d’une composition initiale par écrit et en grec. Le damier mésopotamien comme structure traditionnelle des textes de sagesse oraux.

– (28’50) Source et explication de la localisation des témoignages matériels de l’évangélisation du 1er siècle. L’exemple de la fondation d’une Église en Chine.

– (32’55) Analyse et informations tirées d’un texte de 105 verset issu des Actes de Thomas, le Madrasha de la Rivière de Perles. Des exemples de damiers dans d’autres textes chrétiens du 1er siècle.

– (39’10) Quelle contribution joussienne aux suites du colloque ? La structure en damier donne une cohérence globale aux colliers mnémotechniques mis en évidence par Jousse.

– (42’40) Question sur l’Empire Parthe.

– (44’38) Question sur l’usage des damiers dans l’Orient antique.

– (47’38) Question sur la position de Daniel Marguerat.

– (49’45) Réponse à la réaction de Gabriel Bourdin sur la découverte de la composition en damier.

– (53’00) Question sur le Madrasha / Midrash.

– (54’43) Conversation de Pierre Perrier avec Edgard Sienaert et Clara-Elisabeth Vasseur : pourquoi est-ce si difficile à faire entendre ?

– (1h06) Pour aller plus loin : « Retour à la source » de Pierre Perrier, publié en décembre 2021 aux éditions du Jubilé.

(Français) Au programme de la rencontre du dimanche 21 novembre 2021

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A la suite du séminaire proposé samedi, les rencontres annuelles de l’Association Marcel Jousse se poursuivent en vidéo-conférence dimanche après-midi.

A 14h30 :  Assemblée Générale

A l’ordre du jour, pour les membres :  présentation et réponse aux questions sur le rapport moral et le rapport financier ; présentation des personnes candidates pour le renouvellement du Bureau de l’association jusqu’en 2024. Les votes auront lieu via un formulaire électronique.

Intermède : un texte de Marcel Jousse lu par Céline Perrot.

Jusqu’à 16h :  Partage des actualités et projets des membres contribuant à la diffusion de la pensée de Jousse dans le monde, en particulier hispanophone.

Les bas-reliefs de Kong Wang Shan en Chine

De 16h à 17h15 : Pierre Perrier (Académie des Sciences)

Présentation suite à un colloque du Comité Pontifical de Sciences Historiques, au Vatican (27-29/10/2021) :

« Enquête sur l’histoire des premiers siècles de l’Église »

Voir le résumé  et la vidéo de cette intervention

 

De 17h15 à 17h30 : conclusion des rencontres

 

* * * * * *

 

Sur le même thème que la présentation de Pierre Perrier, pour nos amis hispanophones, nous partageons cette information :

Lundi 29 novembre 2021, à 19 h 40 (heure de Paris) une conférence aura lieu sous le titre :

« L’Anthropologie du Geste de Marcel Jousse : nouvelles recherches sur l’oralité »

à l’Université Ecclésiastique San Dámaso (Madrid) et virtuellement via la chaîne YouTube de ladite université.  

Il s’agit de la 4ème journée du Cycle de Conférences intitulé : « La pédagogie de l’Église des Apôtres »

L’exposé sera proposé par le Dr. M. Francisco José López Sáez (Université Pontificale Comillas / Université Ecclésiastique San Dámaso) et M. Francisco García Baca (Université Pontificale Comillas) qui offriront une introduction biographique de Marcel Jousse et une initiation à son Anthropologie du Geste, suivies d’une présentation des nouvelles recherches sur l’oralité.

Télécharger la présentation

(Français) Séminaire en ligne samedi 20 novembre 2021

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Les communications de ce séminaire sont désormais disponibles au format vidéo ou audio.

Du fait des restrictions sanitaires, nous allons cette année à nouveau, proposer la rencontre annuelle en visioconférence, samedi 20 et dimanche 21 novembre.

Le samedi après-midi sera consacré à un séminaire permettant de lancer une réflexion collective sur le thème :

Violences & sociétés au 21ème siècle :
Approches croisées à partir de Marcel Jousse, de René Girard, et de recherches contemporaines.

14h30 – 17h30 via Zoom

 

La colonisation gestuelle : lecture d’un extrait de cours de Marcel Jousse par Muriel Roland (5 min)

Qu’est-ce que la colonisation pour Jousse ? Il le précise le 29 avril 1946 dans son cours introductif sur ce thème qu’il développe à l’École d’Anthropologie :

“Autrefois, quand nous nous trouvions en face de l’ennemi, s’échangeait le dialogue muet et terrible : « Tue-moi ou je te tues ». J’allais presque dire avec la même loi, mais avec un petit peu plus de précaution, nous avons ce qu’on peut appeler la diplomatie. Nous nous regardons de peuple à peuple : « Colonise-moi ou je te colonise ».

C’est qu’en effet, nous prenons, nous, ce mot dans son sens gestuel. Qu’est-ce que c’est que le colon ? C’est celui qui cultive, c’est celui qui met précisément en réserve ce qui est cultivé pour procurer à manger. C’est là toutes les grandes lois que vous appelez économiques, commerciales. Vous déguisez vos gestes avec des mots qui savent mentir. Je vous ai dit que c’est une ironie d’avoir un professeur d’Anthropologie du Langage qui ne croit pas au langage. Parler, bien parler, c’est savoir mentir !”

Introduction du séminaire :

« L’un des élèves les plus remarquables de Mlle Baron lui disait l’autre jour : ‘Ce qui est frappant chez le P. Jousse, c’est qu’il fait repenser toute chose.’ C’est cela. Il faut reposer tous les problèmes, non pas en fonction de Jousse qui n’est rien dans l’espèce, mais en fonction du Mimisme découvert par Jousse. »

Pour Marcel Jousse (1886-1961), dans tout phénomène humain, le mimisme est constamment à l’œuvre. Ce terme signifie simplement que « L’anthropos mime l’univers » – qu’il le veuille ou non. C’est pourquoi Jousse considère qu’un manque de compréhension de ce mécanisme anthropologique de base ne peut conduire qu’à des méthodes scientifiques erronées, génératrices de pseudo-problèmes apparemment insolubles.

La face lumineuse du mimisme est la capacité qu’il donne à notre espèce de connaître, de s’adapter, d’inventer, de conserver et de transmettre ses connaissances, et par conséquent de développer une incroyable diversité de cultures et de sociétés, avec leurs langues, leurs manières de vivre, leurs croyances et leurs techniques…
Par rapport à elle-même et par rapport au monde qui l’entoure, cette puissance créatrice de notre espèce implique une redoutable responsabilité collective, dans la mesure où elle peut avoir des conséquences destructrices, à des échelles dans le temps et dans l’espace qui dépassent radicalement celles de notre perception individuelle. Le 20ème siècle en a apporté maints témoignages tragiques. La catastrophe écologique mondiale qui ne peut plus être niée en ce début de 21ème siècle se conjugue avec les menaces pré-existantes de violences inter-humaines, que ce soit le fait d’individus isolés, de groupes terroristes, d’États autoritaires, de pouvoirs économiques et financiers transnationaux, de guerres civiles ou de conflits entre États rivaux…

Lire la suite de la présentation du thème

Les interventions

Gabriel Bourdin – professeur d’anthropologie à l’UNAM (Mexique) :
La tournure rituelle. Violence, mimisme et désenchantement du monde dans les sociétés du XXIe siècle.”

Résumé de la communication

Muriel Roland – artiste de théâtre, chercheuse, doctorante :
René Girard et Marcel Jousse : une complémentarité permettant de mieux comprendre la violence ?”

Pour René Girard, le désir mimétique est à l’origine de la violence humaine. C’est pour réguler cette violence que les communautés ont de tous temps et en tous lieux pratiqué sacrifices et rituels, ceci conduisant à la naissance du sacré, et par conséquent, de la culture. Pour Marcel Jousse, c’est le mimisme qui permet la transmission gestuelle, laquelle humanise littéralement et pacifie les individus comme les communautés. Ces deux versants de la mimésis et leur nécessaire articulation sont au centre du message des évangiles et ce n’est pas un hasard si les deux hommes ont fait du texte biblique leur terrain de prédilection.

Titus Jacquignon – doctorant :
La vie est un combat : le thème de la violence dans les cours de Marcel Jousse”

La violence, mais plus largement la lutte et le combat, sont omniprésents dans les cours de Marcel Jousse. Pour mieux s’en rendre compte, il suffit d’y rechercher les thèmes opposés : la douceur ou la paix – elles n’y apparaissent que furtivement. Même la confraternisation dont il parle n’est pas la paix, mais plutôt une après-guerre – peut-être une entre-deux-guerres.
Deux aspects principaux du thème se détachent clairement. Le titre de mon intervention a en fait une double signification :
• La violence de Marcel Jousse dans ses cours, stylistiquement et intellectuellement, à des fins pédagogiques.
• La violence, la lutte, le combat, dans le monde anthropologique et social (et dans le monde animal).
Ce sera mon plan de route.

Thomas Marshall – docteur en sciences de la communication :
“Comment cesser notre autodestruction ? Vers une culture de la transformation des traumatismes.”

Les violences exercées de façon intentionnelle ou non par les êtres humains envers leurs congénères et sur les systèmes écologiques ont pris une ampleur telle que leurs effets dans l’espace et le temps échappent radicalement à nos capacités de perception. Notre incapacité collective à tirer des conséquences pratiques des alertes présentées par les scientifiques donne l’impression que les sociétés technologiquement avancées du monde entier sont engagées dans une dynamique d’auto-destruction impactant l’ensemble de la vie sur Terre. Cette situation suscite chez un grand nombre de nos contemporains, les jeunes en particulier, une grande anxiété.
Jousse a nourri son anthropologie du mimisme notamment des observations des cliniciens de la « santé mentale », à la suite des recherches de son maître Pierre Janet. Il a formulé des diagnostics sur les maladies de civilisation dont nous étions selon lui victimes, en s’inspirant de la terminologie médicale. Cette démarche d’investigation psycho-physiologique des maux contemporains de notre espèce mérite d’être réactualisée à la lumière des découvertes de ces dernières décennies sur le système nerveux, et en particulier sur les mécanismes de survie impliqués dans l’apparition, dans la reproduction et dans la possible transformation des traumatismes individuels et collectifs.

Déroulement

Le séminaire sera animé par Thomas Marshall.
Chaque intervenant disposera d’un temps maximum de 30 minutes pour son intervention, suivie de 10 minutes de questions et échanges avec l’auditoire.

 

Revenez sur cette page début novembre pour en savoir plus !

Call for papers on the anthropology of gesture

Gabriel Bourdin, professor of anthropology at the National Autonomous University of Mexico, invites to answer a call for papers for the journal Mundaú, published by the Universidade Federal de Alagoas in Brazil.

He is coordinating, with a colleague from this university, the dossier for issue 11 of the journal, which will be published in late 2021, on the theme of the anthropology of gesture.

Articles should be submitted by July 30. They can be written in Spanish, Portuguese, French or English.

Here is the presentation of the theme:

Translation of the instructions to authors

Would you like to send contributions to the journal? We invite you to visit the About the Journal section and read the available section policies and author guidelines. Authors must register on the website before submitting an article. If you are already registered, simply log in and start the 5-step submission process.

Purpose and scope

Mundaú is a biannual electronic journal edited by the Graduate Program in Anthropology of the Institute of Social Sciences of the Federal University of Alagoas. It publishes articles in continuous flow and in the form of thematic dossiers. Its objective is to contribute to the anthropological debate, to the advancement of research and to the dissemination of articles by specialists in the field, gathering themes and issues of contemporary debate in the discipline. Revista Mundaú is open to the collaboration of researchers from universities and national and international research institutions in the field of anthropology, in the form of articles, in Portuguese, Spanish, English and French.

Peer review process

The publication of articles is conditioned by the approval of peers and, if so, by compliance with their recommendations. The originality of the treatment of the theme, the coherence and rigor of the approach, its contribution to the social sciences and the thematic line of the journal are taken into account. The names of the reviewers will remain confidential, and the names of the authors will not be revealed to the reviewers.

Open Access Policy

This journal offers free and immediate access to its content, following the principle that making scientific knowledge freely available to the public enables a greater democratization of knowledge on a global scale.

Guidelines for authors

1. The journal Mundaú accepts for publication unpublished articles in the social sciences that are not simultaneously presented in another journal. Reviews of works or themes from the region are also accepted, when they are related to the thematic core of the respective issue.

2. The publication of the works is conditional on the approval of the referees and, if so, on the fulfillment of their recommendations. The originality of the treatment of the theme, the coherence and rigor of the approach, its contribution to the social sciences and the thematic line of the journal are taken into account. The names of the reviewers will remain confidential, and the names of the authors will not be revealed to the reviewers.

3. Articles are published in Portuguese, Spanish, English and French. The maximum recommended length is 40,000 characters, including spaces. The articles are accompanied by an abstract of 150 words maximum in Portuguese, French, English and Spanish, in which the objectives, methods and conclusions of the work are synthesized, and a list of 3 to 5 key words, separated by periods and with the first initial in capital letters.

4. Articles are submitted anonymously, in plain text and without the use of sophisticated formatting resources, via the journal’s web page. For submission and follow-up, it is necessary to register in the access area, provide information about your academic background, the organization and field in which you work, your full mailing address, and, if you wish, to indicate up to two most relevant recent publications.

5. The Mundaú journal offers two modes of submission: for specific thematic dossiers, within predefined deadlines, or as a single text. Texts for thematic dossiers are evaluated en bloc and the decision is announced after the submission deadline; single texts are evaluated in continuous flow and their approval is conditioned by the concrete prospect of publication.

6. The salient points of the text are in italics. Footnotes, when essential, are short and substantial, numbered sequentially and without specific formatting.

7. Graphs, figures and tables are sent in a separate file, with program and version identification; they cannot exceed the size of the journal page (16.5 x 11.5 cm). The sequential numbering and title, as well as the source of the data, are inserted in the text as placeholders.

8. Reference notes are inserted in the text, according to the following model: (AUTHOR, year, p. xx), (AUTHOR1, year, p. xx; AUTHOR2, year, xx) or (AUTHOR; AUTHOR, YEAR). If there is more than one work by the same author in a year, it is accompanied by a sequential letter of the alphabet. Example: (AUTHOR, 1998a; 1998b).

9. References are listed at the end of the document in alphabetical order and without numbering, in accordance with NBR 6023.
Examples:

(a) book: FAMILY NAME, Name. Title in bold. Edition. Place of publication: Publisher, year.

For example: FERNANDES, Florestan. A revolução burguesa no Brasil: ensaio de uma interpretação sociológica. 3. ed. Rio de Janeiro: Guanabara Publishers, 1987.

b) chapter: FAMILY NAME, Name. Title of the chapter. In: SURNAME, N. (org.). Title of the book in bold. Edition. Place of publication: Publisher, year. p. xx-yy.

For example : McCARTHY, Thomas. Practical discourse: on the relationship between morality and politics. In : CALHOUN, C. (Org.). Habermas and the public sphere. Cambridge: The Mit Press, 1992. p. 51-72.

c) article: FAMILY NAME, Name. Title of article. Title of periodical in bold, v. year-or-volume, n. number-or-issue, p. xx-yy, year.

For example: BENHABIB, Seyla. The decline of sovereignty or the emergence of cosmopolitan norms? Rethinking citizenship in times of instability. Civitas, v. 12, n. 1, p. 20-46, 2012.

d) electronic publications: follow the model above, according to their genre, plus DOI or full address and date of reading.

DIAS, Bruno. Approved the resolution on research ethics in the humanities and social sciences. In: Page of the Brazilian Association of Collective Health. April 15, 2016. Available at: https://www.abrasco.org.br/site/noticias/formacao-e-educacao/aprovada-a-resolucao-sobre-etica-em-pesquisa-nas-chs/17194/. Accessed on: January 2017.

10. All literature should be submitted for DOI verification at http://www.crossref.org/SimpleTextQuery/.

11. If there is more than one author, the editors will be informed of each person’s contribution to the text from research to final writing.

12. The author will inform, with identification, the source of funding for the research and potential conflicts of interest.

13. The spontaneous submission of articles and the subsequent acceptance of their publication automatically implies the transfer of the rights of the first publication to the journal Mundaú. The copyright remains the property of the author. Any subsequent reproduction, by any means whatsoever, may only be made after prior agreement between the magazine and the author and with the citation of the source.

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Conditions of submission

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The contribution is original and unpublished, and is not under consideration for publication by another journal; if not, a justification must be provided in the “Comments to the Editor” section.
The submission file is in Microsoft Word, OpenOffice or RTF format.
The text is single-spaced; it uses a 12-point font; it uses italics instead of underlining (except in URLs); figures and tables are inserted in the text, not at the end of the document as attachments.
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(Français) Un dossier sur Marcel Jousse publié par la revue Transversalités

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A l’occasion du dépôt des archives Marcel Jousse (1886-1961) à l’Institut Catholique de Paris, soixante ans après sa mort,  le numéro de la revue Transversalités  d’avril-juin 2021 propose un dossier “Marcel Jousse” dirigé par Camille Riquier, Vice-Recteur à la recherche à l’ICP.

Nous nous réjouissons de cette première publication de l’Institut Catholique de Paris au sujet de l’œuvre de Marcel Jousse , la voie ayant été ouverte par la thèse de doctorat en philosophie de Clara-Elisabeth Vasseur sur Jousse et Bergson. La publication du livre tiré de cette thèse marquante est prévue en 2021.

Merci à tous les auteurs et autrices de ce dossier qui partagent dans les articles leur travail personnel, nous montrant ainsi que la pensée de Jousse peut rester vivante et inspirante à notre époque, dans différents domaines.

Nous vous invitons à partager en commentaires en bas de cet article vos appréciations à propos de l’un ou l’autre de ces articles. Les commentaires hors-sujet ou manquant de respect ne serons pas publiés.

Au sommaire (avec lien vers les résumés)  :

•        Liminaire – Camille Riquier

•        Marcel Jousse : un Kepler de l’ éducation – Rémy Guérinel

•        Penser le réel avec Marcel Jousse et Henri Bergson – Clara-Élisabeth Vasseur

•        Marcel Jousse ou la subversion lumineuse – Bertrand Vergely

•        Conserver, adapter, transformer : Marcel Jousse à l’ épreuve du présent – Jean-Rémi Lapaire

•        Marcel Jousse et la phénoménologie. L’originalité du concept d’ intussusception : en deçà de l’empathie, l’alliance avec la résonance – Natalie Depraz

 

Pour commander un exemplaire papier, il y a deux possibilités.

  • Écrire à la revue : Revue Transversalités – Institut catholique de Paris – Vice-rectorat à la recherche – 21, rue d’Assas – 75270 Paris Cedex 06 ou à l’adresse transversalites [AROBASE] icp.fr
  • ou s’adresser à son libraire qui fera la commande.

Le prix de vente est de 16 euros. Pour les commandes qui arrivent à la revue, l’envoi est fait à réception d’un chèque de 16 euros à l’ordre de “Institut catholique de Paris”.

Le numéro en version numérique peut être acheté directement auprès de Cairn pour 12,90 euros ou chaque article au prix de trois euros.

A new life for the Jousse archives

On March 31, 2021, the Jousse archives were received by the library of the Institut Catholique de Paris. They will thus be preserved and classified by professionals, then made accessible to researchers, for a better knowledge of his life and work.

After making available to the public all the transcriptions of his lectures, the Association Marcel Jousse has once again taken a major step forward for the posterity of Jousse’s work.

These seven boxes of archives include documents on Jousse’s life and research, as well as on the work of his collaborator Gabrielle Baron after his death, leading to the creation of the Association Marcel Jousse.

Élisabeth d’Eudeville, secretary of the association, has been very persistent for many years in the search for an institution that could receive these archives. An agreement was finally reached with the Institut Catholique de Paris… and the context of the COVID epidemic had again postponed this transfer. So that’s it!

We will keep you informed about the work of valorization which will be carried out under the responsibility of Guillaume Boyer, curator of the ancient and patrimonial collections.

The next event is the planned publication in April of a special issue on Marcel Jousse of the ICP academic journal, Transversalités.

To be continued!

(Français) Séminaire 2021 du Dr Bourdin, en espagnol : du 5 mars au 28 mai

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(Français) La musicothérapie active, par Willy Bakeroot

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Fort d’une longue expérience de praticien et de formateur, Willy Bakeroot présente, dans un ouvrage collectif qui paraît en mars 2021, une démarche thérapeutique pratiquée depuis de nombreuses années : la musicothérapie active.

Il s’inspire notamment des travaux anthropologiques de Marcel Jousse qui nous enseigne le profond ancrage de la parole dans les gestes rythmiques du corps humain. Ces gestes sont reçus par notre corps, depuis notre naissance, à travers toutes les interactions qui se produisent avec les choses, les autres êtres vivants, et spécialement les membres de notre milieu social.

Les sociétés traditionnelles de style oral avaient bien compris que c’est avant tout par la mobilisation du corps qu’on pouvait prendre soin des souffrances des êtres humains et les aider à s’en libérer : sur tous les continents, ces sociétés ont développé, chacune avec leur propre vision du monde et croyances, des pratiques et rituels de guérison intégrant dans une globalité différents types de gestes expressifs : par la voix rythmée et mélodiée, par des instruments sonores, par des mouvements de tout le corps, etc.

Nos sociétés modernes ont séparé et codifié cette globalité expressive dans des arts distincts tels que la musique, le chant, la danse, le théâtre… Une séparation aussi a été établie entre les “artistes” et les “spectateurs”.

Pour retrouver un accès à des formes d’expression plus spontanées et globales, qui avaient quasiment disparu de la culture occidentale, un pédagogue allemand du début du 20ème siècle, Carl Orff, s’est tourné vers des sociétés traditionnelles pour y collecter un ensemble d’ingrédients de base, qu’il faisait explorer à des groupes d’enfants de façon ludique: le Schulwerk.

Willy Bakeroot et plusieurs thérapeutes qu’il a formé présentent dans ce livre les sources d’inspiration de la musicothérapie active, et témoignent concrètement de leur utilisation de ses différents ingrédients dans le cadre d’une relation de soin, et plus particulièrement avec des enfants.

 

Couverture du livre Musicothérapie active de Willy Bakeroot, Dunod, 2021

Cliquez sur l’image pour accéder au sommaire

Willy Bakeroot a été psychomotricien, puis est devenu psychanalyste. musicothérapeute et formateur.
Il a exercé pendant une trentaine d’années en psychothérapie auprès d’enfants, dans plusieurs centres psychopédagogiques de la région parisienne.
Il a animé des formations et ateliers de musicothérapie active pour des professionnels dans les milieux médico-éducatifs et médico-sociaux.
Il nous a quitté le 9 mars 2022. Nous avons publié un texte à sa mémoire.
 

Extraits du préambule

Depuis l’aube des temps, les techniques de soins ont utilisé le registre rythmo-mélodique intimement lié à la parole et aux mouvements dansés du corps. Ces techniques prenaient leurs sens dans les mythologies du moment. Dans ces mythologies s’enracinaient les pratiques orales du récit et du conte soutenues par le rythme musical et la danse.
C’est de cet ensemble d’éléments que s’inspirent les formes de la « Musicothérapie Active » proposée ici.
(…)

Notre champ de travail concerne ce que nous appelons les « désordres psychiques ». Il se base sur une relation transférentielle entre celui qui demande à être aidé et celui qui prétend aider. Au cœur de cette relation se trouve une parole qui s’efforce de faire sens.

Cependant, nous sommes, surtout avec les enfants, en présence d’une parole bien difficile à formuler. C’est sans doute pourquoi le recours aux racines de la parole est précieux. Ces racines sont simples, rythmiques, corporelles, gestuelles et sonores. À l’inverse d’une habitude trop cérébrale de « penser », on comprend ici que parler est un geste issu du corps tout entier. Marcel Jousse le nomme « geste laryngo-buccal ». Le rythmo-musical étant l’enveloppe de la parole.

Dans cette perspective, il fallait trouver avant tout une pratique musicale abordable par les patients. Une manière de musiquer qui libère suffisamment des contraintes de la technique pour porter attention à ce qui est proprement humain : le jeu relationnel.

(…)

J’ai choisi le terme de « musicothérapie active », les nécessités administratives du travail obligeaient à adopter les classifications en cours. Le terme « musicothérapie » formé sur deux racines grecques n’existait pas comme tel en Grèce ancienne. Il s’agit d’un néologisme formulé, au siècle dernier, par quelques soignants. Comme nous ne travaillons pas à partir de la simple écoute d’enregistrements, j’ai opté pour ce qui désigne la spécificité de notre travail : la « musicothérapie active » qui a pour but de redonner au patient une position de sujet parlant.
Les références principales de ce travail sont : les recherches de Carl Orff, celles de Marcel Jousse et celles de la psychanalyse.

Willy BAKEROOT, extraits du préambule de l’ouvrage “Musicothérapie active” (Dunod, 2021)

 

Ce livre, disponible à partir du 17 mars 2021, peut être commandé :

 

Pour en savoir plus sur la musicothérapie active :

(Français) Atelier conversation avec Muriel Roland le 6 mars 2021

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Qu’est-ce que la répétition (théâtrale) apporte à la connaissance du geste ?

A partir d’un geste quotidien, dans lequel nous remonterons, et que donc nous démonterons pour le re-monter, nous essaierons d’opérer un retour analytico-pratique, sur « ce qui fait geste ». L’acteur n’opère pas autrement quand il « répète », du latin « re-peto », je « re-questionne», je « re-demande ». Requestionner le geste pour entre-voir et ressentir de quelles eaux il est fait. Et lui redemander quoi, au fait ? Bien sûr, la question est immense, et ne pourra être traitée que très partiellement.

En pratique

Chaque participant à l’atelier aura choisi en amont un geste du quotidien de son choix. L’important pour cette expérience est que ce geste fasse déjà partie de vos habitudes, un geste que vous faites sans y penser.

A titre d’exemple : se verser ou boire un verre d’eau, ou un café, croquer dans un fruit, ôter-mettre-plier-déplier un vêtement, écrire une lettre, décrocher un téléphone, entendre un bruit etc. Le format visioconférence nous empêche juste des gestes trop amples, puisqu’ils devront être réalisables en quelque sorte en « plan américain ».

Chaque participant aura à sa disposition les quelques objets dont il aura besoin pour réaliser ce geste.

Chacun peut aussi apporter une phrase (poétique, quotidienne, philosophique) pour accompagner son geste (sans que cette phrase soit nécessairement en rapport avec ce geste).

 

Muriel Roland

Muriel Roland est artiste de théâtre et doctorante. Sa formation théâtrale a commencé par le mime. Sa thèse en cours de rédaction a pour titre : « Le geste actoral antagoniste : Faire-voir-entendre le Devenir-corps de la psyché et le Devenir-psyché du corps », sous la direction de Katia Légeret (Université Paris 8 /Vincennes-Saint Denis).

Pour en savoir plus sur son travail, voir le site de SourouS Cie

 

Modalités

Cet atelier aura lieu samedi 6 mars 2021 de 14h30 à 16h30, en vidéo-conférence.

Il est possible d’y participer avec un ordinateur (ou une tablette) muni d’une caméra (webcam) et connecté à internet.

Cet atelier est proposé par l’Association Marcel Jousse, comme une illustration de la fécondité du croisement entre l’anthropologie du geste et les arts du théâtre. Il ne nécessite pas d’expérience préalable du jeu théâtral et propose avant tout, comme le suggérait Jousse, “un laboratoire de prise de conscience anthropologique”, qui s’ouvre ici à la matière de notre quotidien.

Il est gratuit et ouvert à tous. Vous pouvez soutenir l’Association Marcel Jousse en adhérant et/ou en faisant un don.

Pour vous inscrire, merci d’écrire par le biais du formulaire de contact. Vous recevrez quelques jours avant les informations pour vous connecter.

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