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La pensée de Marcel Jousse fait son chemin dans différents milieux.

Témoignage reçu par Edgard Sienaert en janvier 2017 de la part d’un ingénieur travaillant dans l’industrie :

Vos livres (“Au commencement était le mimisme” et “In search of coherence”) m’ont accompagné pendant 2 ans dans ma mission de chef projet, sur un gros projet technique. J’ai eu l’occasion de faire plusieurs fois référence à Jousse pour orienter la méthode de travail des chercheurs et vis-à-vis des relations et du travail en équipe. Voici entre autres les quelques lignes que j’ai emprunté de votre livre et que j’ai partagé avec l’équipe :

N’est véritablement savant qu’un homme qui n’a pris qu’un petit coté du réel et qui le défonce autant qu’une vie d’homme peut le permettre.

Ce qui nous manque en temps ordinaire, c’est ce très rare mécanisme expressif qui permet d’épouser les sinuosités du réel tel qu’il est.

Il faut, comme disait St Paul, dépouiller le vieil homme et revêtir le nouveau. Or c’est extraordinairement difficile.

Le seul moyen de penser frais, c’est de penser en face des choses, et après seulement de nommer les choses par des termes qui ne seront pas contaminés par les anciennes erreurs de notre milieu ethnique.

Le génie, c’est celui qui observe les choses comme elles sont, qui se laisse informer par les choses comme elles sont, et qui les rejoue avec tout son être, donc avec tous ses gestes.

Quand vous vous trouvez en face de quelqu’un, je ne dis pas qu’il faut que vous vous compreniez à demi-mot, mais arriver à ce que vous vous compreniez sans mots.

Ne croyez pas que nous pensons de la même façon parce que nous avons employé les mêmes mots.

L’illusion que nous avons de nous comprendre doit se changer en prise de conscience que nous ne pouvons pas nous comprendre et donc qu’il faut que nous nous ajustions lentement, longuement, minutieusement.

Collaborer, c’est essayer de s’infléchir souplement, à avoir les mêmes compréhensions.

Restez vous, implacablement vous, formidablement vous – j’ajouterais nécessairement vous, vous ne pourrez jamais vous échapper de vous-même, mais faites « comme si ». (1)

A titre personnel et professionnel, Jousse m’a beaucoup appris et depuis un an j’ai commencé à utiliser le corps pour apprendre et pour travailler de nouveaux comportements utiles pour un chef projet et manager. Cela a été très efficace.

(…)  Votre travail sur Jousse inspire profondément d’autres personnes, dont moi, et que vos livres ont de mon point de vue un apport indiscutable par rapport aux ouvrages existants. Je dis même que sans vos ouvrages, je n’aurais pas compris Jousse. Car en plus d’être fidèle à la pensée de Jousse, vous avez su rendre cela accessible, facile à lire, avec un fil conducteur très bien construit.

Merci.

Dr. Ing. Pierre Février

(1) Citations tirées des cours de Marcel Jousse, rassemblées par Edgard Sienaert dans “Au commencement était le mimisme” (La Procure, Paris, 2014).
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