chercheur, anthropologue, pédagogue

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(Français) Marcel Jousse et l’anthropologie du geste / Revista Pelicano

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Marcel Jousse y la antropologia del gesto : Un article en espagnol de Gabriel Luis Bourdin, Universidad Nacional Autónoma de México, publié dans la revue Pelicano en août 2016.
Nous avons réalisé une traduction en français de cette présentation, rédigée afin de donner à voir aux chercheurs et étudiants en sciences humaines l’importance de l’œuvre de Jousse.

Résumé :

L’œuvre de Marcel Jousse, jésuite, anthropologue et linguiste français (1886-1961), est l’une des créations les plus transcendantes et les plus singulières de la pensée anthropologique du XXe siècle et, curieusement, l’une des moins connues du lecteur spécialisé en anthropologie et en sciences du langage, sans parler du grand public.
L’objectif de cette présentation est de témoigner de la pertinence pérenne de la nouvelle science du geste et du langage inaugurée par Jousse dans la première moitié du vingtième siècle. L’anthropologie du geste est l’ouvrage qui résume la pensée et les recherches de Jousse. Il a été composé sur la base d’un projet de systématisation de son enseignement scientifique, qui était principalement oral. Plusieurs de ses mémoires, initialement publiés séparément, ont été intégrés à cette synthèse.
Le présent article se réfère à une autre source principale pour l’étude de l’œuvre de Jousse, à savoir les cours oraux, donnés par Jousse entre 1931 et 1957 à la Sorbonne, à l’École d’anthropologie et dans d’autres lieux importants d’enseignement supérieur en France, pris en note par des professionnels de la sténotypie et transcrits ultérieurement par G. Baron.

Mots clés : anthropologie, geste, mimisme

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(Français) Marcel Jousse et Manuel Lekuona

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Nous mettons à votre disposition un article en espagnol de Gorka Aulestia publié dans la Revista Internacional de los Estudios Vascos (revue internationale d’études basques) en 1994. Il est intitulé :

Marcel Jousse y Manuel Lekuona : dos pioneros de la literatura oral

(Marcel Jousse et Manuel Lekuona : deux pionniers de la littérature orale).

(Français) Un dossier sur Marcel Jousse publié par la revue Transversalités

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A l’occasion du dépôt des archives Marcel Jousse (1886-1961) à l’Institut Catholique de Paris, soixante ans après sa mort,  le numéro de la revue Transversalités  d’avril-juin 2021 propose un dossier “Marcel Jousse” dirigé par Camille Riquier, Vice-Recteur à la recherche à l’ICP.

Nous nous réjouissons de cette première publication de l’Institut Catholique de Paris au sujet de l’œuvre de Marcel Jousse , la voie ayant été ouverte par la thèse de doctorat en philosophie de Clara-Elisabeth Vasseur sur Jousse et Bergson. La publication du livre tiré de cette thèse marquante est prévue en 2021.

Merci à tous les auteurs et autrices de ce dossier qui partagent dans les articles leur travail personnel, nous montrant ainsi que la pensée de Jousse peut rester vivante et inspirante à notre époque, dans différents domaines.

Nous vous invitons à partager en commentaires en bas de cet article vos appréciations à propos de l’un ou l’autre de ces articles. Les commentaires hors-sujet ou manquant de respect ne serons pas publiés.

Au sommaire (avec lien vers les résumés)  :

•        Liminaire – Camille Riquier

•        Marcel Jousse : un Kepler de l’ éducation – Rémy Guérinel

•        Penser le réel avec Marcel Jousse et Henri Bergson – Clara-Élisabeth Vasseur

•        Marcel Jousse ou la subversion lumineuse – Bertrand Vergely

•        Conserver, adapter, transformer : Marcel Jousse à l’ épreuve du présent – Jean-Rémi Lapaire

•        Marcel Jousse et la phénoménologie. L’originalité du concept d’ intussusception : en deçà de l’empathie, l’alliance avec la résonance – Natalie Depraz

 

Pour commander un exemplaire papier, il y a deux possibilités.

  • Écrire à la revue : Revue Transversalités – Institut catholique de Paris – Vice-rectorat à la recherche – 21, rue d’Assas – 75270 Paris Cedex 06 ou à l’adresse transversalites [AROBASE] icp.fr
  • ou s’adresser à son libraire qui fera la commande.

Le prix de vente est de 16 euros. Pour les commandes qui arrivent à la revue, l’envoi est fait à réception d’un chèque de 16 euros à l’ordre de “Institut catholique de Paris”.

Le numéro en version numérique peut être acheté directement auprès de Cairn pour 12,90 euros ou chaque article au prix de trois euros.

(Français) Séminaire 2021 du Dr Bourdin, en espagnol : du 5 mars au 28 mai

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(Français) La musicothérapie active, par Willy Bakeroot

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Fort d’une longue expérience de praticien et de formateur, Willy Bakeroot présente, dans un ouvrage collectif qui paraît en mars 2021, une démarche thérapeutique pratiquée depuis de nombreuses années : la musicothérapie active.

Il s’inspire notamment des travaux anthropologiques de Marcel Jousse qui nous enseigne le profond ancrage de la parole dans les gestes rythmiques du corps humain. Ces gestes sont reçus par notre corps, depuis notre naissance, à travers toutes les interactions qui se produisent avec les choses, les autres êtres vivants, et spécialement les membres de notre milieu social.

Les sociétés traditionnelles de style oral avaient bien compris que c’est avant tout par la mobilisation du corps qu’on pouvait prendre soin des souffrances des êtres humains et les aider à s’en libérer : sur tous les continents, ces sociétés ont développé, chacune avec leur propre vision du monde et croyances, des pratiques et rituels de guérison intégrant dans une globalité différents types de gestes expressifs : par la voix rythmée et mélodiée, par des instruments sonores, par des mouvements de tout le corps, etc.

Nos sociétés modernes ont séparé et codifié cette globalité expressive dans des arts distincts tels que la musique, le chant, la danse, le théâtre… Une séparation aussi a été établie entre les “artistes” et les “spectateurs”.

Pour retrouver un accès à des formes d’expression plus spontanées et globales, qui avaient quasiment disparu de la culture occidentale, un pédagogue allemand du début du 20ème siècle, Carl Orff, s’est tourné vers des sociétés traditionnelles pour y collecter un ensemble d’ingrédients de base, qu’il faisait explorer à des groupes d’enfants de façon ludique: le Schulwerk.

Willy Bakeroot et plusieurs thérapeutes qu’il a formé présentent dans ce livre les sources d’inspiration de la musicothérapie active, et témoignent concrètement de leur utilisation de ses différents ingrédients dans le cadre d’une relation de soin, et plus particulièrement avec des enfants.

 

Couverture du livre Musicothérapie active de Willy Bakeroot, Dunod, 2021

Cliquez sur l’image pour accéder au sommaire

Willy Bakeroot a été psychomotricien, puis est devenu psychanalyste. musicothérapeute et formateur.
Il a exercé pendant une trentaine d’années en psychothérapie auprès d’enfants, dans plusieurs centres psychopédagogiques de la région parisienne.
Il a animé des formations et ateliers de musicothérapie active pour des professionnels dans les milieux médico-éducatifs et médico-sociaux.
Il nous a quitté le 9 mars 2022. Nous avons publié un texte à sa mémoire.
 

Extraits du préambule

Depuis l’aube des temps, les techniques de soins ont utilisé le registre rythmo-mélodique intimement lié à la parole et aux mouvements dansés du corps. Ces techniques prenaient leurs sens dans les mythologies du moment. Dans ces mythologies s’enracinaient les pratiques orales du récit et du conte soutenues par le rythme musical et la danse.
C’est de cet ensemble d’éléments que s’inspirent les formes de la « Musicothérapie Active » proposée ici.
(…)

Notre champ de travail concerne ce que nous appelons les « désordres psychiques ». Il se base sur une relation transférentielle entre celui qui demande à être aidé et celui qui prétend aider. Au cœur de cette relation se trouve une parole qui s’efforce de faire sens.

Cependant, nous sommes, surtout avec les enfants, en présence d’une parole bien difficile à formuler. C’est sans doute pourquoi le recours aux racines de la parole est précieux. Ces racines sont simples, rythmiques, corporelles, gestuelles et sonores. À l’inverse d’une habitude trop cérébrale de « penser », on comprend ici que parler est un geste issu du corps tout entier. Marcel Jousse le nomme « geste laryngo-buccal ». Le rythmo-musical étant l’enveloppe de la parole.

Dans cette perspective, il fallait trouver avant tout une pratique musicale abordable par les patients. Une manière de musiquer qui libère suffisamment des contraintes de la technique pour porter attention à ce qui est proprement humain : le jeu relationnel.

(…)

J’ai choisi le terme de « musicothérapie active », les nécessités administratives du travail obligeaient à adopter les classifications en cours. Le terme « musicothérapie » formé sur deux racines grecques n’existait pas comme tel en Grèce ancienne. Il s’agit d’un néologisme formulé, au siècle dernier, par quelques soignants. Comme nous ne travaillons pas à partir de la simple écoute d’enregistrements, j’ai opté pour ce qui désigne la spécificité de notre travail : la « musicothérapie active » qui a pour but de redonner au patient une position de sujet parlant.
Les références principales de ce travail sont : les recherches de Carl Orff, celles de Marcel Jousse et celles de la psychanalyse.

Willy BAKEROOT, extraits du préambule de l’ouvrage “Musicothérapie active” (Dunod, 2021)

 

Ce livre, disponible à partir du 17 mars 2021, peut être commandé :

 

Pour en savoir plus sur la musicothérapie active :

(Français) Une sémiologie sans signe : Marcel Jousse et la linguistique de son temps

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Pierre-Yves Testenoire est chercheur en sciences du langage à l’Université de la Sorbonne. Il s’est intéressé à l’œuvre de Marcel Jousse à la suite de ses recherches en histoire de la linguistique sur Antoine Meillet.

Il a publié un article sur Marcel Jousse dans un ouvrage collectif publié en 2019, et ce texte est désormais accessible sur le site des Archives ouvertes HAL.

Le grand mérite de cet article est de resituer le positionnement de Jousse en tant que chercheur vis-à-vis du champ des recherches en linguistique de son époque.
L’anthropologie linguistique de Marcel Jousse (1886-1961) se situe à la confluence de trois disciplines : la psychologie, l’ethnologie et la linguistique. Cet éclectisme disciplinaire est ce qui fait l’originalité de son projet scientifique : elle est typique d’un autodidacte, libéré des contraintes académiques par son statut de jésuite.

Pierre-Yves Testenoire a pu collecter de nombreuses citations dispersées à travers les transcriptions des cours de Jousse. Dans son enseignement, il faisait volontiers référence à d’autres chercheurs de son temps, pour les mettre en perspective avec son propre travail, ou pour exprimer sa reconnaissance à ceux qui l’ont influencé, mais aussi pour s’appuyer sur leur autorité afin de donner plus de crédit à ses thèses.

Au sein du paysage plus large des sciences du langage, on voit ainsi Jousse payant le prix de sa liberté académique par un fort isolement. Pierre-Yves Testenoire mentionne ainsi des courants de recherche contemporains que Jousse semble avoir ignoré et qui réciproquement n’ont pas connu ou reconnu son travail. Et d’autres auquel Jousse fait référence auprès de son auditoire, sans pour autant s’inscrire à leur suite sur le plan théorique, motivé par la recherche d’une reconnaissance en tant que chercheur, qui ne lui est pas acquise du fait de son statut hors-université.

On comprend que son projet scientifique, très personnel dans sa genèse, et développé de façon indépendante, garde aujourd’hui encore un caractère singulier, et donc difficile d’approche pour qui y cherche des cadres de référence connus dans les disciplines académiques : ses concepts, méthodes, et même modes de communication scientifique sont déroutants.

On peut faire l’hypothèse que Jousse tente le dialogue avec les chercheurs de son temps, mais en se situant en dehors de leur monde, un peu comme le ferait un ethnologue en mission. Il est en effet resté à Paris un indigène de la campagne sarthoise, partagé entre d’une part une impérieuse fidélité à lui-même, c’est-à-dire au milieu dont il est issu, et d’autre part sa vocation à faire connaître et comprendre dans le milieu intellectuel urbain la richesse du “paysannisme”. Ce concept, forgé à la manière d’un penseur anti-colonial comme Aimé Césaire l’a fait pour la “négritude”, entend ouvrir les yeux aux citadins alphabétisés à qui il s’adresse, au sujet des ressources insoupçonnées d’intelligence et de savoirs qui existent en dehors de leurs livres et de leurs écoles.

On peut ainsi mieux saisir la perspective de Jousse en (re)lisant ce qu’écrit à son sujet un des grands auteurs du mouvement de la négritude, Leopold Sedar Senghor, dans une lettre de 1968, alors qu’il accepte, à la création de la “Fondation Marcel Jousse”, de rejoindre son comité de parrainage (où l’on trouve fort peu d’universitaires) :

Je me suis toujours intéressé à Marcel Jousse que j’ai connu. Il m’a appris à aller à la racine des ethnies et partant, des hommes, à creuser jusqu’aux plus profondes couches géologiques de l’homme pour capter la source à son premier jaillissement…
Comme vous le savez, l’Anthropologie revêt de nos jours une importance particulière, singulièrement dans les pays en voie de développement. En effet, il y a là un riche champ d’expérience et de vastes perspectives de recherche en direction de la pensée de l’homme et de ses diverses formes d’expression…
Ceci pose, bien sûr, tout le problème de la Négritude dont le mode de pensée est la saisie du réel et du concret à travers l’image symbole et l’analogie.
A l’ère de l’atome et des vols spatiaux, les formes de pensée, particulièrement celles de l’Europe, sont en pleine crise. Cela, parce que le progrès de la technologie ne permet plus la sclérose et le vieillissement, mais pousse l’homme à faire resurgir du tréfonds de sa civilisation présente la source primordiale de vie et de mouvement.
Ce style nouveau inaugure l’avènement de la civilisation de l’universel qui sera l’apport commun de toutes les valeurs de cultures, sans distinction de race et de croyance.

Thomas Marshall

Conférences : L’anthropologie du geste au Mexique

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Gabriel Bourdin, Anthropologue de l’Institut de recherches anthropologiques, à l’Université Nationale autonome de Mexico, est présent actuellement à Paris et va donner une série de conférences.

Attention : les dates ont été modifiées.

Dans le cadre de la Chaire Miguel Alemàn Valdès de la Sorbonne, Université Paris IV

Première conférence, mardi 7/05 de 17h à 19h : Anthropologie du corps chez les Mayas. Une étude anthropologique basée sur l’anthropologie du mimisme et du geste de Marcel Jousse en relation avec la tradition culturel mésoaméricaine (en espagnol).

Lieu : 15 rue de l’école de médecine, escalier B, 4e étage – métro Odéon

Seconde conférence, jeudi 09/05 de 14h30 à 16h30 : Les émotions dans la langue maya du Yucatan durant la période coloniale et la période contemporaine. Cette conférence (en espagnol) est destinée à étudier les relations entre le langage, le le corps, le mental et la société. La sémantique cognitive sera utilisée, ainsi que l’anthropologie du geste triphasé de Jousse.

Lieu : département des études ibériques, 31 rue Gay Lussac – métro Luxembourg

A l’initiative de l’Association Marcel Jousse

Mardi 14/05 de 19h30-21h30 : Il fera une présentation de ses prochaines publications et partagera sa perception de l’actualité de la pensée de Jousse, notamment dans le domaine de l’éducation et du dialogue entre les religions.

Lieu : 92 bis Bd du Montparnasse – 75014 Paris

Publications de Gabriel Bourdin à venir

La jungla antropológica. Una introducciòn a la antropología del gesto de Marcel Jousse

El estilo oral rítmico y mnemotécnico de los verbo-motores. Traduction en espagnol de l’œuvre de Marcel Jousse (1925), précédée d’un essai introductif.

(Français) Des vidéos de cours en espagnol sur l’anthropologie de Jousse

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Gabriel Bourdin, professeur d’anthropologie à l’UNAM (Mexique), présente sur une nouvelle chaîne You Tube les cours qu’il a donné en 2018 à propos de la pensée de Jousse.

Le premier cours :

Les cours suivants :

16 de febrero 2018 / 23 de febrero 20182 de marzo 2018 / 16 de marzo 2018 / 6 de abril 20184 de mayo 2018 / 11 de mayo 2018 / 31 de agosto 2018

Un séjour en France du Pr Bourdin est en projet pour 2019.

(Français) Publication d’un nouveau recueil de textes de Jousse en anglais

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Memory, Memorization and Memorizer. The Galilean Oral-Style Tradition and Its Traditionists

est édité par Cascade Books (Eugene, Oregon, USA) dans la collection Biblical Performance Criticism.

Il s’agit d’une sélection de textes du Professeur Marcel Jousse composée, traduite et commentée par Edgard Sienaert.

L’ouvrage est préfacé par Werner H. Kelber, professeur honoraire en études du Nouveau Testament à Rice University (Texas, USA).

Traduction du titre : « Mémoire,  mémorisation, et mémoriseurs – La tradition galiléenne de Style oral et ses traditionneurs »

Extraits de la 4ème de couverture

« Cet ouvrage traite de la parole orale. Il traite des paroles prononcées au 1er siècle de notre ère, et mises par écrit beaucoup plus tard, dans des textes qui ne faisaient que confirmer ce qui avait été dit et fait. »

« Dans ses travaux, Jousse répond en fait à la question fondamentale qu’il se pose à lui-même :

Comment l’être humain a t-il réussi, au milieu de tout ce qui a agité l’univers pendant des centaines et des centaines d’années, à conserver la mémoire précise de mots et de gestes transmis fidèlement de génération en génération, comme s’ils avaient été enregistrés ?

Dans toutes les sociétés de tradition orale, la tradition c’est la mémoire.

Ceci est encore plus vrai s’agissant de la Galilée ancienne car elle a réussi à mettre au point un procédé de mémorisation jamais égalé depuis.

L’ouvrage d’Edgard Sienaert apporte un éclairage précis sur la manière dont les paroles et les gestes de Iéshoua ont été “enregistrés” si parfaitement dans les mémoires, tant à l’intérieur de la Palestine qu’à l’extérieur jusqu’à finalement parvenir jusqu’à nous qui pouvons ainsi nous nourrir d’une “tradition orale parfaitement transcrite par écrit ».

L’acheter

L’association dispose de plusieurs exemplaires de cet ouvrage, mis en vente lors de la rencontre du 11 novembre 2018.

Retrouver le contenu original en français

Memory, memorization and memorizers” contient, en trois parties:

  • Les Dernières dictées

Il s’agit de notes prises sous la dictée de Jousse par Gabriel Baron, peu avant sa mort. Ce texte a été édité par l’Association Marcel Jousse suite au travail d’Edgard Sienaert à partir de ces manuscrits.

  • Quatre cours donnés à l’école des Hautes-Études :

La psychologie du milieu ethnique palestinien: Notes sur la transmission orale formulaire. (HE 14/11/1933)

Les sunergoi-targoumistes accompagnateurs de Shaoul. (HE 23/02/1937)

L’envoi par écrit des catéchismes de Shaoul. (HE 02/03/1937)

Le mashal palestinien de l’olivier sauvage. (HE 25/05/1937)

Judâhen, Judéen, Judaïste dans le milieu ethnique palestinien. Paris : Geuthner, 1946.

Père, Fils et Paraclet dans le milieu ethnique palestinien. Paris : Geuthner, 1941.

La manducation de la leçon dans le milieu ethnique palestinien. Paris : Geuthner, 1950.

Les formules targoumiques du “Pater” dans le milieu ethnique palestinien. Paris : Geuthner, 1944.

(Français) Qu’est-ce que le propre de l’Homme ?

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Il a suffi d’orienter nos recherches vers la grande loi congénitale du mimisme pour qu’on s’aperçoive combien le mimisme humain est la faculté primordiale de l’homme. Ce n’est donc pas le langage – geste de la langue – qu’il va falloir étudier d’abord et dont il va falloir montrer la genèse, mais c’est le mimisme humain.

Pourquoi parlons-nous ? Je dirais que c’est normal, car lorsque nous redescendons au plus profond, nous voyons que nous mimons toutes choses, et que le langage oral n’est que le geste appauvri de la gesticulation globale.

Mais plus profonde question et non résolue encore est la suivante :
pourquoi l’enfant mime-t-il tout ? Pourquoi joue-t-il à tout ? Pourquoi a-t-il tant de mal à devenir le petit être empaillé que nous voulons faire de lui ? Pourquoi a-t-il trop et tant de mal, – et que même beaucoup ne peuvent pas y arriver, – à s’ajuster à ces algébrisations que nous lui imposons ? Pourquoi allons-nous trouver le geste qui toujours et partout reparaît ? Pourquoi les liturgies, pourquoi les traditions ? Pourquoi toutes ces fêtes où le geste joue le plus grand rôle ? Pourquoi les drapeaux ? Pourquoi ces décorations avec l’épée qui vient se poser sur l’épaule ? Pourquoi tous ces gestes sociaux ? Pourquoi cette politesse ? Pourquoi ces saluts ? Pourquoi enfin d’un bout du monde à l’autre le geste apparaît-il comme moyen d’intercommunication ?

C’est là le vrai problème et je n’ai pas eu la naïve prétention, l’an dernier, de vous le résoudre, mais vous voyez que c’est là, la grande loi humaine. « L’homme est le plus mimeur de tous les animaux. » Voilà le problème. Aristote l’avait déjà proposé et il faudra un jour que quelqu’un le résolve. Nous n’avons pu jusqu’ici en connaître la raison.

Extrait du cours du Professeur Marcel Jousse à l’École d’Anthropologie, le 6 novembre 1933.

Cet extrait est repris et commenté par Edgard Sienaert dans l’article « Le geste doit précéder la parole. De l’anthropologie du mimisme de Marcel Jousse » qu’il a publié dans la revue Degrés, n°171-172, automne-hiver 2017, Bruxelles.

Cet article est issu de l’intervention qui est visible en vidéo via cette page.

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